Les Québécois travailleraient en moyenne quatre heures supplémentaires par semaine par rapport à la génération précédente, selon une étude comparative menée auprès de 15 000 Canadiens lors de cinq grandes enquêtes réalisées de 1986 à 2010 par Statistique Canada sur l’emploi du temps. À ce propos, le chercheur Rosaire Garon, membre du P2M, professeur à la retraite, associé au Département d’études en loisir, culture et tourisme à l’UQTR, soulève un commentaire intéressant en regard de la conscience du temps, laquelle s’est vue modifiée auprès des jeunes à l’ère numérique : « C’est la plus grande ironie de notre monde moderne. On veut faire de plus en plus de choses dans un temps réduit. Au niveau psychologique, la notion du temps a changé. Il y a un arbitrage constant du temps qui peut “être dépensé” pour une activité. D’ailleurs, les jeunes issus de la culture numérique évacuent de plus en plus la pensée linéaire du temps et chevauchent les activités. On peut à la fois travailler, socialiser sur Facebook et regarder la télé ». Pour lire l’article, cliquez ici!
Article : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/454628/a-la-recherche-du-temps-perdu
Auteure : Isabelle Paré
Source : Le Devoir
Date : 7/11/15