S’approprier la médiation de la musique au collégial – Cégep de Saint-Laurent

Equipe : Pierre-Marc Beaudoin, Maxime Brunet, Elsa Fortant, Myriam Genest-Denis, Irina Kirchberg, Sylvain Martet, Eva Quintas, Héloïse Rouleau, Maëli Saidi

Partenaires EPMM : Artenso, Cégep de Saint-Laurent, MéMuQ, OICRM

Mars – octobre 2021

 

Cette recherche souhaite rendre compte des modes d’appropriation de la médiation de la musique par les apprenant·e·s du collégial. L’équipe propose de se pencher sur l’appropriation de la médiation culturelle, « non pas comme ce qu’elle « devrait être », mais bien comme elle se fait et comme elle se réinvente constamment » (Lussier, 2015). Dès lors, est posée la question suivante : Comment les étudiant·e·s démontrent-ils la compréhension de la médiation de la musique à travers la création de leur propre dispositif numérique de médiation de la musique ? Il s’agit d’observer la façon dont la médiation s’inscrit dans le contexte d’un cours de musique et de tenter de cerner comment la médiation de la musique est expérimentée par les apprenant·e·s. Les résultats seront présentés dans un rapport de recherche qui constituera une documentation disponible dans le cadre de la refonte des programmes.

Cette recherche s’inscrit dans l’axe 1 « Former à la médiation de la musique » de l’Étude Partenariale sur la Médiation de la Musique (EPMM, financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada – CRSH) ; dont le Cégep de Saint-Laurent, Artenso, MéMuQ, l’Observatoire interdisciplinaire de création et recherche en musique (OICRM), et le Conseil québécois de la musique (CQM) sont partenaires. Cet axe interroge la présence croissante de la médiation culturelle dans les lieux d’enseignement supérieur et de professionnalisation des musicien·ne·s, la raison de cette émergence et son impact sur la formation aux métiers de la musique. La présente recherche entend donc contribuer aux travaux de l’équipe par l’étude d’activités ponctuelles de médiation de la musique réalisées dans le cadre du parcours de formation de compositeurs et compositrices.

La méthode de recherche se veut plurielle. Pour répondre à la question, l’approche qualitative sera privilégiée. La première étape de la collecte de données portera sur les dossiers d’admission des étudiant·e·s, plus particulièrement leurs lettres de motivation. De cette façon, il s’agira d’identifier les raisons qui ont amené les étudiant·e·s à intégrer le programme de composition. Ces informations seront mises en perspective avec le discours des participant·e·s autour de leur dispositif numérique de médiation de la musique. Dans un deuxième temps, une fois le cycle d’ateliers terminé, l’équipe encadrante (Michel Tétreault, Pierre-Marc Beaudoin, Myriam Genest-Denis) sera interrogée, ainsi que les médiateur·trice·s (Eric Champagne, Héloïse Rouleau et Maxime Brunet) dans un groupe de discussion. Dans une dernière phase de collecte de données, après le concert de fin d’année, les étudiant·e·s seront invité·e·s à participer à des entrevues individuelles semi-dirigées d’environ 45 minutes. Ces méthodes seront complétées par des observations non participantes effectuées à l’aide de prises de notes pendant les ateliers.

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