Le matériau de cet article provient du projet « Développement des publics de la musique au Québec » (P2M), mis au point au sein de l’équipe de recherche en sociomusicologie de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM) en partenariat avec neuf organismes musicaux québécois. La première question de recherche que nous posons consiste à s’interroger sur la définition de la (des) communauté(s), et ce texte propose une application de cette notion en fonction des objectifs du P2M : établir une cartographie sociale des habitudes de fréquentation et des figures d’amateurs de musique au Québec ; expérimenter de nouvelles formes de médiation musicale en concertation avec les communautés de professionnels partenaires qui les mettront en application dans le cadre de leurs activités. La deuxième question concerne la difficulté de concilier des « cultures » de travail différentes entre les chercheurs et les professionnels du milieu culturel. L’interrogation se pose alors en termes simples : comment pallier l’absence de tradition de recherche dans les communautés partenaires ? La troisième question découle de la précédente : comment résoudre la problématique du partage de l’information ? C’est donc à travers les premières expériences de travail avec deux communautés partenaires, la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) et le Festival du monde arabe (FMA), que nous abordons ces trois questionnements de la recherche en sociomusicologie.
L’enjeu des communautés en sociomusicologie : Le cas du projet de recherche sur le Développement des publics de la musique au Québec
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